- monandrie
-
⇒MONANDRIE, subst. fém.BOT. Dans le système de Linné, première classe de plantes, c'est-à-dire classe de plantes dont les fleurs ont une seule étamine. V. diandrie ex. de Bernardin de Saint-Pierre.Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1835 et 1878. Étymol. et Hist. 1749 (DALIBARD, Florae parisiensis prodromus, p.XLIX). Empr. au lat. sc. monandria (LINNÉ, Systema Naturae, Regnum Vegetabile, 1735) formé du gr.
-, de
«seul, unique» (v. mono-) et du formant lat. sc. -andria, du gr. -
, de
,
v.-andre, -andrie; cf. gr.
«qui n'a ou n'a eu qu'un mari» et
«état d'une femme qui n'a ou n'a eu qu'un mari».
DÉR. Monandre, adj. [En parlant d'une fleur] Qui a une seule étamine. (Dict. XIXe et XXe s.). — []. — 1re attest. 1787 (GOUAN, Expl. du syst. botan. de Linné, p.20 ds DG); dér. régr. de monandrie, cf. gr.
«qui n'a eu qu'un mari».
monandrie [mɔnɑ̃dʀi] n. f.ÉTYM. D. i.; de mono-, et -andrie. → Monogamie.❖♦ Biol. Particularité des femelles de certaines espèces animales de n'avoir qu'un seul partenaire mâle pendant une période de temps assez longue.REM. L'emploi à propos des humains (« fait, pour une femme, de n'avoir qu'un seul mari, qu'un seul partenaire masculin »), complétant la série monogamie, polygamie, polyandrie (voir ces mots), est virtuel.
Encyclopédie Universelle. 2012.